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Women in French

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Calls for conferences

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  • 26 Jul 2025 12:06 PM | Women in French Admin (Administrator)

    CONFÉRENCE WIF26 @ JMU HARRISONBURG, VA

    Thème de la conférence : Transgressions visibles et invisibles

    Nous avons le plaisir d’annoncer l’appel à communications pour notre prochaine conférence Women in French (WIF), qui se tiendra du 7 au 9 mai 2026, sur le thème « Transgressions visibles et invisibles ». Cette conférence vise à explorer les différentes dimensions et implications des transgressions, visibles ou invisibles, à travers divers champs disciplinaires et perspectives.

    La transgression est liée à la notion de limite et informe les frontières de ce qui est considéré comme acceptable. Dans son essai « Préface à la transgression », Michel Foucault explore la transgression, son rôle dans la société, et son rapport aux tabous, aux limites et au sacré. Dans son hommage à Georges Bataille, Foucault qualifie la transgression de « geste qui concerne la limite : c’est là, dans la minceur de la ligne, que se manifeste l’éclair de son passage, mais peut-être aussi tout son trajet, son origine même. La ligne qu’elle franchit pourrait bien être tout son espace » (1963). La transgression va au-delà de la simple violation des lois ou des normes ; elle devient un mouvement qui dépasse et complète la limite franchie.

    Le thème « Transgressions visibles et invisibles » explore la dynamique des transgressions sous différentes formes et dans divers contextes. Il interroge les actes qui défient les frontières, normes et tabous, à la fois comme « discours publics et cachés » (James Scott, 1990). Il invite ainsi à une réflexion sur la perception, la représentation et la régulation des transgressions. Cette conférence vise à explorer les multiples couches de la transgression et ses perspectives dans les structures sociales et politiques, y compris mais sans s’y limiter aux œuvres artistiques impliquant des dynamiques de pouvoir.

    Au-delà des différentes motivations derrière la transgression, plusieurs questions peuvent se poser : la transgression est-elle une forme d’agression ou une réaction ? Peut-elle être synonyme de résistance, de liberté ou de transformation sociale ? Qui définit ce qui est transgressif ? Que signifie transgresser ? Qui fixe les limites, et qui les franchit – en silence ou avec défi ? Comment la transgression peut-elle être représentée ? Quelles sont ses différentes strates ? Quel rôle joue-t-elle dans la dichotomie entre le sacré et le profane ? Quelles en sont les implications pour les individus et les sociétés ? Où se situe la frontière entre les transgressions visibles et invisibles ? Existe-t-il des limites à la transgression ? Peut-elle être déshumanisante, tout comme l’invisibilité, comme en discute Guillaume LeBlanc dans L’invisibilité sociale (2009) ?

    Ce thème invite à un dialogue interdisciplinaire autour des multiples formes de transgression – sociale, culturelle, politique, genrée, esthétique, linguistique ou spatiale – et de la manière dont elles sont rendues visibles, effacées, réduites au silence ou invisibilisées. 

    Nous accueillons les contributions qui interrogent la tension entre normativité et subversion, et les forces qui rendent certains actes ou corps plus visibles ou vulnérables que d’autres.

    Exemples de thématiques possibles (liste non exhaustive) :

    • Censure, résistance et politique de la visibilité
    • Transgressions de genre et queer
    • Transgressions en contexte postcolonial et décolonial
    • Langue, accent, code-switching comme lieux de transgression
    • Corps et frontières : migration, déplacement et exclusion
    • Représentations artistiques, littéraires et cinématographiques de l’interdit
    • Surveillance, opacité et droit à l’invisibilité
    • Religion, tabous et normes culturelles
    • Transgressions environnementales et justice climatique
    • Intersectionnalité et formes croisées de transgression

    Nous invitons les propositions de chercheurs, artistes et militant·e·s de divers domaines, notamment la littérature, le cinéma, les études de genre, les études culturelles, l’histoire, la sociologie, la philosophie, etc.

    Projet « One Book, One WIF »
    En partenariat avec nos collègues de WIF UK, Women in French participe au projet One Book, One WIF, lancé en 2017 par Stephanie Schechner pour promouvoir l’étude d’auteurs francophones peu connus. L’auteur sélectionné pour la conférence 2026 est Rajae Benchemsi pour son roman Lumière d’exil (Marrakech – bio : https://womeninfrench.org/current-selections). Les propositions d’articles ou de panels sur cet auteur et son œuvre sont les bienvenues.

    Session spéciale:« Enseigner la transgression/Enseignement et transgression »

    Cette session accueille des communications explorant, en théorie et en pratique, les concepts d’« enseigner la transgression » et d’ « enseignement et transgression », dans divers contextes disciplinaires et géographiques, au-delà du champ des études francophones. Enseigner la transgression renvoie à l’enseignement comme acte de libération et de rupture avec les normes, un enseignement critique qui pousse les étudiant·e·s à penser radicalement. Des ouvrages clés incluent Teaching to Transgress de bell hooks, Pédagogie des opprimés de Paulo Freire (1970), et Border Crossings de Henry Giroux (1992). Enseignement et transgression, quant à lui, analyse la manière dont les institutions éducatives provoquent, régulent ou réagissent aux actes transgressifs. Surveiller et punir (Foucault, 1975) et Teaching Positions (Elizabeth Ellsworth, 1997) sont des références importantes.

    Thèmes suggérés (liste non exhaustive):

    • Enseignement comme acte de libération ou de résistance
    • Pédagogie critique et pratiques pédagogiques radicales
    • Politique du savoir, autorité et dynamique en salle de classe
    • Discipline institutionnelle, surveillance et transgression
    • Pédagogies du risque, du malaise ou du dissentiment
    • Transgressions des normes institutionnelles
    • Intersectionnalité et transgression dans l’enseignement
    • Approches postcoloniales, féministes ou décoloniales de l’enseignement
    • Études comparées des méthodes d’enseignement

    Les propositions peuvent s’appuyer sur des cadres théoriques, des études de cas ou des expériences pédagogiques illustrant ou remettant en question les limites entre enseignement, apprentissage et transgression.

    Modalités de soumission :
    Les propositions de communications individuelles ou de panels sont acceptées.

    • Langues acceptées : français et anglais
    • Longueur du résumé : 250 à 300 mots
    • Titre de la communication : 100 caractères maximum

    Pour les panels :
    Une seule personne (modérateur/modératrice ou organisateur·rice) doit soumettre la proposition pour l’ensemble du groupe. Merci de rassembler les informations suivantes à l’avance :

    • Titre du panel
    • Résumé général du panel
    • Nom du ou de la modérateur·rice
    • Coordonnées, titres des communications, résumés (250–300 mots) et courtes bios (100 mots max) pour chaque participant·e (3 à 5 intervenant·e·s)

    Pour soumettre une proposition : veuillez suivre le lien : 
    https://jmu.questionpro.com/WIF2026.

    Coordonnées :
    Pour toute question, n’hésitez pas à contacter Dr. Amina Saidou à l’adresse suivante : saidouax@jmu.edu. Nous attendons vos propositions avec impatience !

    Dates importantes :

    • 19 septembre 2025 : Date limite de soumission des propositions
    • 19 décembre 2025 : Notification d’acceptation ou de refus
    • 9 janvier 2026 : Date limite pour l’inscription anticipée
    • 30 janvier 2026 : Date limite pour l’inscription normale
    • 27 février 2026 : Date limite pour l’inscription tardive (en ligne uniquement)
    • 27 février 2026 : Les intervenant·es sélectionné·es par le comité scientifique doivent être membres de Women in French à cette date pour pouvoir présenter. Si vous n’êtes pas encore membre, vous pouvez bénéficier d’une adhésion gratuite d’un an. Après acceptation, veuillez contacter Anne Marcoline @ marcoline@uhcl.edu).
    • 3 avril 2026 : Date limite pour demander un remboursement en cas de désistement

    Organisatrices et Comité de sélection :
    Dr. Amina Saidou : saidouax@jmu.edu
    Dr. Verónica Dávila Ellis : davilave@jmu.edu
    Dr. Yenisei Montes de Oca : montesyx@jmu.edu 

  • 26 Jul 2025 11:56 AM | Women in French Admin (Administrator)

    WIF26 CONFERENCE @ JMU HARRISONBURG, VA

    Conference theme: Visible and Invisible Transgressions

    We are pleased to announce the call for papers for our upcoming WIF conference to be held May 7–9, 2026, on the theme “Visible and Invisible Transgressions.” This conference seeks to explore the various dimensions and implications of transgressions, both visible and invisible, across a range of disciplines and perspectives.

    Transgression is tied to the idea of limitation and informs the boundaries of what is considered acceptable. In his essay “A Preface to Transgression,” Michel Foucault explores the concept of transgression, its role in society, and its relationship to taboos, limits, and the sacred. In his tribute to Georges Bataille, Foucault refers to transgression as “a gesture that concerns the limit: It is there, in this thinness of the line, that the flash of its passage is manifested, but perhaps also its entire trajectory, its very origin. The line it crosses could well be its entire space” (1963). Transgression goes beyond mere violation of laws or norms to becoming a movement that exceeds and complements the limit it crosses.

    The conference theme “Visible and Invisible Transgressions” explores the dynamics of transgression in various forms and contexts. It seeks to examine acts that challenge boundaries, norms, and taboos, both as “public and hidden transcripts” (James Scott, 1990). It invites discussions on the perceptions, representations, and regulations of transgression. The conference aims to delve into the different layers of transgression and its prospects in various social and political structures, which include but are not limited to any work of art involving power dynamics.

    Beyond the various reasons or motives behind transgression, some questions may arise. Is transgression a type of aggression, or is it reactionary? Can transgression equate to resistance, freedom, or social transformation? What is deemed transgressive? What does it mean to transgress? Who defines the boundaries, and who crosses them, silently or defiantly? How can transgression be displayed? What are the layers of transgression? What role or purpose can transgression play in the dichotomy of the sacred and the profane? What are the implications of these transgressions for individuals and societies? What is the layer between visible and invisible transgressions? Are there limits to transgression? Can transgression be dehumanizing, just like invisibility, as discussed, for example, by Guillaume LeBlanc in L’invisibilité sociale (2009)?

    This theme invites interdisciplinary dialogue on the multiple ways in which transgressions – social, cultural, political, gendered, aesthetic, linguistic, or spatial – are made visible, erased, silenced, or rendered invisible. We welcome contributions that interrogate the tension between normativity and subversion, and the forces that make certain acts or bodies more visible or vulnerable than others.

    Topics may include but are not limited to:  

    • Censorship, resistance, and the politics of visibility
    • Gender and queer transgressions
    • Transgressions in postcolonial and decolonial contexts
    • Language, accent, and code-switching as sites of transgression
    • Bodies and borders: migration, displacement, and exclusion
    • Artistic, literary, and cinematic representations of the forbidden
    • Surveillance, opacity, and the right to invisibility
    • Religion, taboo, and cultural normativity
    • Environmental transgressions and climate justice
    • Intersectionality and layered forms of transgression  

    We welcome abstracts from scholars, artists, and activists across disciplines including literature, film studies, gender studies, cultural studies, history, sociology, philosophy, and more.  

     

    « One Book, One WIF » Project:
    In partnership with our colleagues at WIF UK, Women in French is participating in the “One Book, One WIF” project. Established in 2017 by Stephanie Schechner, this program promotes the study of little-known French or French-speaking authors. The author selected for the 2026 conference is Rajae Benchemsi for her novel Lumière d’exil (Marrakech - bio https://womeninfrench.org/current-selections). We welcome proposals for papers or panels on this writer and her work.

     

    Special Session:Teaching Transgression/Teaching and Transgression”
    This panel invites papers that explore the concepts of Teaching Transgression and Teaching and Transgression, both in theory and in practice, across regions and fields of study beyond the scope of French/Francophone Studies.

    Teaching Transgression refers to teaching as an act of boundary-breaking and liberation, designing courses that deliberately challenge conventional ideas and encourage students to think critically and radically. Key works include bell hooks’ Teaching to Transgress, where teaching is framed as an act of rebellion and freedom; Paulo Freire’s Pedagogy of the Oppressed (1970), where critical pedagogy becomes a tool of emancipation; and Henry Giroux’s Border Crossings: Cultural Workers and the Politics of Education (1992), which portrays education as a site for cultural resistance and political struggle. In this sense, teaching invites students to question authority, cross social, political, and cultural boundaries, and imagine new possibilities.

    By contrast, Teaching and Transgression considers education and acts of transgression as two related but not necessarily merged phenomena. This approach may involve studying how educational institutions provoke, regulate, or respond to acts of transgression. Michel Foucault’s Discipline and Punish (1975) provides a framework for understanding how schools and institutions discipline behavior through knowledge and power structures. Elizabeth Ellsworth’s Teaching Positions: Difference, Pedagogy, and the Power of Address (1997) further examines how power, race, and identity interact with teaching practices, often revealing moments of transgression within pedagogical spaces.

    This session welcomes proposals that include, but are not limited to, the following topics:

    • Teaching as an act of liberation or resistance
    • Critical pedagogy and radical teaching practices  
    • The politics of knowledge, authority, and classroom dynamics  
    • Institutional discipline, surveillance, and transgression  
    • Pedagogies of discomfort, risk, and dissent 
    • Discomfort in classrooms
    • Transgressing institutional norms
    • Intersectionality and transgression in educational settings  
    • Postcolonial, feminist, or decolonial approaches to teaching transgression  
    • Comparative studies of teaching methods across disciplines or institutions

    Papers may engage theoretical frameworks, offer case studies, or reflect on pedagogical experiences that illustrate or challenge the boundaries between teaching, learning, and transgression.

    Submission Guidelines: 
    We welcome proposals for individual papers or panels.

    • Submissions in both languages (French and English) are accepted.
    • Length of abstract to be submitted: 250-300 words
    • The length of the title of the papers: 100 characters maximum

    Note for Panel Submissions:
    For panel proposals, only one person, typically the panel organizer and/or moderator, should submit the proposal on behalf of the group. Please collect all required information in advance. The submission form will ask for:

    • Panel title
    • Panel overview describing the theme and objectives
    • Name of moderator
    • Contact information, paper titles, abstracts (250–300 words), and short bios (max 100 words) for each panelist (min 3, max 5 presenters)

    For all submissions, please follow the link: https://jmu.questionpro.com/WIF2026.

    Contact Information: For any questions, feel free to contact Dr. Amina Saidou @ saidouax@jmu.edu.  
    We look forward to receiving your proposals. 

    Timetable:

    • September 19, 2025: submission of proposals
    • December 19, 2025: notification of acceptance or rejection. 
    • January 9, 2026: end date for early registration 
    • January 30, 2026: normal registration ends
    • February 27, 2026: Late registration online
    • February 27, 2026: Speakers selected by the Scientific Committee must be members of Women in French before this date in order to present. Also, if you are not a current WIF member, you can get the introductory free one-year membership. Upon acceptance, please contact Anne Marcoline @ marcoline@uhcl.edu)
    • April 3rd, 2026: deadline for refund in case of withdrawal

    Organizers and Selection Committee:
    Dr. Amina Saidou: saidouax@jmu.edu
    Dr. Verónica Dávila Ellis : davilave@jmu.edu
    Dr. Yenisei Montes de Oca : montesyx@jmu.edu 

     


  • 1 Jun 2025 4:53 PM | Anonymous member (Administrator)

    Les mots du genre. Circulation, traduction et interdisciplinarité
    Date de tombée : 01 septembre 2025
    Université du Québec à Trois-Rivières, 21-23 mai 2026

    Dans le récent Qui a peur du genre ? (2024), Judith Butler s’interroge sur la traduction et, de façon concomitante, sur la circulation des concepts dans les études de genre :

    Parfois le mot ne marche pas dans d’autres langues, et parfois il se découvre des cousins linguistiques qu’il ignorait avoir. La saillance du terme dépend de la traduction, mais affirmer cette traduction altère souvent la signification d’un mot quand il arrive dans une autre langue et dans un autre contexte. (Butler, 2024, p. 54)

    En effet, les déplacements culturels, disciplinaires et linguistiques des mots du genre nécessitent de repenser les moyens et réseaux de signification empruntés pour définir. De plus, le passage d’une langue ou d’une culture à l’autre, voire entre plus d’une langue et plus d’une culture, par la friction que ce mouvement suscite, fait saillir des nuances et des significations nouvelles.

    La traduction des mots du genre, féministes et intersectionnels, ont des effets multiples, qui permettent de réfléchir à nouveaux frais les concepts. D’abord, elle est nécessaire pour lutter contre un impérialisme de l’anglais dans le champ (lequel se fait de plus en plus patent, alors qu’on parle par exemples en français des éthiques du care et des politiques queer), tout en pouvant mener à plus de malléabilité politique. Réfléchir aux « mots du genre » de façon interculturelle et interlinguistique, c’est aussi permettre à des pensées d’interagir de façon transnationale. Cette perspective transnationale permettant, explique Zahra Ali, de « transcender, de secouer (nefada) et de remettre en question les frontières nationales, de genre et de sexualité [et de] rompre avec l’idée d’un ‘ici’ et d’un ‘là-bas’ correspondant à une géographie imaginée qui nourrit les féminismes blancs hégémoniques du Nord » (Ali, 2023, p. 149). Enfin, et justement parce qu’un mot peut rarement être parfaitement « transposé » d’une langue à l’autre, les différentes résistances qu’offre la traduction sont fécondes : elles demandent de dénaturaliser le « texte » comme ce qui viendrait simplement représenter un fait naturel et pré-discursif. En ce sens, la traduction et l’«intraduisibilité » de ces mots sont au centre même du fondement théorique des études de genre, et lorsqu’interrogées, elles viennent créer de l’étrangeté dans la langue, forcent à remanier les termes en les faisant toujours trembler, réfutent l’apparente transparence du discours.

    Les déplacements linguistique et culturel ont été au centre de la théorisation des études du genre occidentales du Nord global, émergeant de la rencontre entre la « French theory » et la littérature comparée nord-américaine. Ainsi, Anne Emmanuelle Berger, dans Le Grand Théâtre du genre, raconte qu’« après avoir assisté à la fabrication de la ‘pensée française’ aux États-Unis, [elle a] assist[é], de retour en France, à la ‘réinvention’ des Gender Studies, supposées ‘débarquer’ des États-Unis » (Berger, 2013, p. 10).  Si les mots du genre sont, dans cette généalogie franco-états-unienne, toujours déjà venus d’ailleurs (tenus comme des étrangers, et considérés comme tels par leurs détracteurs), ils ont toutefois eu tendance à se fixer dans l’anglais. Penser de façon critique les traductions des mots du genre, c’est chercher à les sortir de l’impérialisme des ornières anglo-occidentales, blanches et androcentrées, et se rappeler que les politiques queer sont, par définition, transfrontalières (Preciado, 2003). C’est aussi penser, avec les écoféministes (Haraway, 1991, 2016; d’Eaubonne, 1974) aux relations possibles ou impossibles entre différentes oppressions, capitalistes, patriarcales et coloniales. C’est, donc, critiquer, comme a pu le faire la pensée intersectionnelle (hooks, 1981; Creenshaw, 1989, 1991), la tentation d’une « traduction » trop directe entre les luttes propres à chaque oppression, qui tend à effacer, au sein du féminisme, les nuances et la spécificité des expériences des minorités. En ce sens, réfléchir la traduction et les déplacements des mots du genre à partir des limites épistémologiques ou apories de la langue (Athanasiou, 2003), c’est se rappeler que le savoir est situé, non seulement de façon expérientielle, mais aussi culturellement, linguistiquement et disciplinairement. 

    Car les théories féministes et les questions queer sont, d’emblée, interdisciplinaires. Tout comme pour la traduction linguistique, ce voyage entre les disciplines crée à son tour de nécessaires frottements dans les définitions, des mésententes qu’il faut interroger. Comment envisage-t-on l’« asexualité » en sociologie, comment la comprend-on en médecine ? Comment les « savoirs situés » peuvent-ils émerger des sciences de la nature, pour aller vers l’anthropologie, et la philosophie ?  Enfin, comment le détournement des mots et des discours d’une discipline vers l’autre sont-ils reliés épistémologiquement aux politiques queer ?, Preciado expliquant que « les corps de la multitude queer sont aussi des réappropriations et des détournements des discours de la médecine anatomique et de la pornographie, entre autres, qui ont construit le corps straight et le corps déviant modernes » (Preciado, 2003, p. 22).

    C’est donc la (non)définition, jamais claire et définitive, des « mots du genre » à l’aune de leurs déplacements que nous voulons étudier/analyser/débattre dans ce colloque. La difficulté à traduire ces mots, figures et concepts remettrait en question l’unicité d’un sens qui soit figé, et qui puisse, tel quel, traverser langues, cultures et disciplines. En ce sens, la circulation des mots du genre demande de toujours remettre en scène la centralité du langage, du discours et de sa performativité dans la réflexion politique. Elle est au cœur des possibilités politiques d’association horizontale, alors que « la traduction est la condition de possibilité d’un féminisme transnational et d’une solidarité effective contre le mouvement idéologique anti-genre. » (Butler, 2024, p. 54)

    Les propositions de communications et les propositions de panel doivent être envoyées à l’adresse lesmotsdugenre@gmail.com d’ici le 1er septembre 2025. Nous invitons des communications portant notamment (mais pas exclusivement) sur les axes suivants :

    • La répercussion de la définition d’un mot sur un concept lié aux théories du genre
    • L’impérialisme linguistique et les approches décoloniales ou postcoloniales des théories du genre 
    • L’impact d’un transfert culturel ou linguistique sur une notion liée au genre, ou la proposition de traductions alternatives
    • La définition de notions féministes / queer émergeant de cultures non-occidentales et leur circulation
    • La démarche ou analyse de la traduction linguistique d’une œuvre féministe ou queer
    • Les déplacements entre disciplines d’un terme lié au genre
    • La généalogie des concepts, des figures, des imaginaires du genre (temporalité non-linéaire)

    Nous vous encourageons aussi à proposer des séances interdisciplinaires, interlinguistiques ou interculturelles (de 3 ou 4 personnes), autour d’une seule notion ou d’un mot. Dans le cadre des séances ainsi constituées, chaque communication n’a pas à penser la circulation du terme, laquelle sera prise en charge par la globalité du panel. 

    Les présentations peuvent avoir lieu dans une des trois langues (français, anglais ou espagnol), mais les discussions seront en français.

    Le colloque se déroulera à l’Université du Québec à Trois-Rivières du 21 ou 23 mai 2026.


    Ce colloque est organisé en partenariat avec le Dictionnaire du genre en traduction. Nous prévoyons une publication d’une sélection des communications dans le cadre de cet ouvrage en ligne.

  • 1 Jun 2025 4:50 PM | Anonymous member (Administrator)

    The Words of Gender. Circulation, Translation, and Interdisciplinarity
    Deadline: 1 September 2025
    Université du Québec à Trois-Rivières, May 21–23, 2026

    In the recent Who’s Afraid of Gender? (2024), Judith Butler reflects on translation and, concurrently, on the circulation of concepts within gender studies.

    Sometimes a word does not work in other languages, and other times it discovers linguistic cousins it never knew it had. The salience of the term depends on translation, and affirming that translation often alters the meaning of a word as it arrives in another language and another context. (Butler 2024: 35).

    Indeed, the cultural, disciplinary, and linguistic displacement of gendered language calls for a reconsideration of the semiotic pathways and networks used to define key terms. The movement from one language or culture to another—or among multiple languages and cultures—creates friction that brings to light new nuances and meanings.

    The translation of gender-related, feminist, and intersectional terms produces a range of effects that invite fresh conceptual reflection. On one hand, translation is necessary to resist the increasing imperialism of English in the field (as seen, for example, in the adoption of ethics of care or queer politics in francophone scholarship), while also enabling greater political flexibility. Thinking about “the words of gender” through an intercultural and interlinguistic lens allows for the transnational dialogue of ideas. As Zahra Ali explains, this transnational perspective enables us “to transcend, to shake up (nefada), and to challenge national, gender, and sexual boundaries [and to] break with the idea of a ‘here’ and a ‘there’ mapped onto an imagined geography that sustains hegemonic white feminisms of the Global North” (Ali 2023: 149). Crucially, because no word can be perfectly “transposed” from one language to another, the resistances inherent to translation are intellectually generative: they compel us to denaturalize a “text” as something that might otherwise be seen as merely representing pre-discursive or natural facts. In this sense, the translation—and untranslatability—of such words lies at the very heart of the theoretical foundations of gender studies. When examined critically, translation introduces a productive strangeness into language, forces us to rework our terms, and undermines the illusion of discursive transparency.

    Linguistic and cultural shifts have long been central to gender theory in the Western academy, particularly in the Global North, emerging from the entangled genealogies of French theory and North American comparative literature. Anne Emmanuelle Berger, in Le Grand Théâtre du genre, recalls that “after witnessing the making of ‘French thought’ in the United States, [she then] observed the ‘reinvention’ of Gender Studies upon returning to France, as if they had just ‘arrived’ from the U.S.” (Berger 2013: 10; our translation). Within this Franco-American genealogy, the words of gender are always already foreign—treated as outsiders and regarded as such by their critics—but they have nonetheless tended to become anchored in English. To critically reflect on the translation of gender-related terminology is to work toward freeing these terms from the grip of Anglo-Western, white, androcentric paradigms, and to remember that queer politics are, by definition, transborder (Preciado 2003). This also requires engaging with ecofeminist thought (Haraway 1991; 2016; d’Eaubonne 1974) on the possible or impossible relations among various systems of oppression—capitalist, patriarchal, and colonial. As intersectional thinkers have argued (hooks 1981; Crenshaw 1989; 1991), a too-direct “translation” of struggles across axes of oppression risks erasing within feminism the nuance and specificity of minoritized experiences. To reflect on the translation and displacement of gendered terms through the epistemological limits or "aporias of language" (Athanasiou 2003) is to acknowledge that knowledge is situated not only experientially, but also culturally, linguistically, and disciplinarily.

    Feminist theories and queer questions are, from the outset, interdisciplinary. Much like linguistic translation, disciplinary border crossings generate productive friction in definitions and call for the interrogation of misunderstandings. How, form instance, is “asexuality” conceptualized in sociology, and how is it understood in medicine? How can “situated knowledges” emerge from the natural sciences and migrate into anthropology or philosophy? How are disciplinary shifts in terminology epistemologically linked to queer politics? Preciado notes that “the bodies of the queer multitude are also reappropriations and détournements of discourses from anatomical medicine and pornography, among others, which have constructed the modern straight and deviant body” (Preciado 2003: 22; our translation).

    This conference invites critical reflection on the (non)definition of “the words of gender” as revealed through their movements. The difficulty of translating these terms, figures, and concepts calls into question the fixity of meaning and its ability to cross languages, cultures, and disciplines unchanged. Thus, the circulation of gendered terminology urges us to foreground the centrality of language, discourse, and performativity in political thought. It lies at the heart of the horizontal political possibilities of coalition, insofar as “translation is the condition of possibility for transnational feminism and effective solidarity against the ideological anti-gender movement” (Butler 2024: 35).

    Paper and panel proposals must be submitted to lesmotsdugenre@gmail.com by September 1, 2025. We particularly welcome proposals addressing (but not limited to) the following themes:

    • The conceptual consequences of defining a term in gender theory
    • Linguistic imperialism and decolonial or postcolonial approaches to gender theory
    • The impact of cultural or linguistic transfer on a gender-related concept, or proposals for alternative translations
    • The definition and circulation of feminist/queer terms emerging from non-Western cultures
    • Approaches to or analyses of the linguistic translation of a feminist or queer work
    • Disciplinary shifts in the meaning or usage of gender-related terms
    • Genealogies of concepts, figures, or imaginaries of gender (non-linear temporalities)

    We also encourage proposals for interdisciplinary, interlinguistic, or intercultural panels (3 or 4 participants) organized around a single term or concept. In such sessions, individual presentations need not all address the term’s circulation directly; the panel as a whole will be expected to address this dimension.

    While presentations can be in either of the three languages (French, English or Spanish), discussions will happen in French.

    The conference will be held at the Université du Québec à Trois-Rivières from May 21 to 23, 2026.

    This event is organized in partnership with the Dictionary of Gender in Translation. A selection of papers will be considered for publication in this online volume.

  • 30 Mar 2025 6:59 PM | Women in French Admin (Administrator)

    Women in French Sessions
    2025 Midwest Modern Language Association Conference
    Marquette University / Milwaukee, WI
    November 14-16, 2025
    https://www.midwest-mla.org/


    “Writing Hope, Living Resilience: Feminist, Queer, and Trans Voices in French-Language Contexts”

    Women in French invites papers for a session at the 2025 Midwest Modern Language Association Conference themed “The Humanities is Where Hope Lives.”

    We seek submissions exploring how women, nonbinary, transgender, and queer writers, artists, and thinkers within French-language contexts across time periods cultivate hope and resilience through their work.

    We invite submissions from all Women in French members, regardless of their geographic location. International and independent scholars are also strongly encouraged to contribute. Women in French offers a complimentary one-year membership to new members. Additionally, competitive travel funds are available for graduate students.

    Papers might consider:

    • The poetics of hope in contemporary feminist, queer, and trans writing
    • Historical perspectives on women's and gender-diverse resilience in Francophone literature
    • Intersectional reimaginings of social and political futures
    • Collective storytelling as resistance
    • Intergenerational narratives of survival and renewal
    • Queer and trans eco-feminist visions of sustainability and hope

    Please submit a 250-word abstract and brief bio by April 25, 2025, to Adrienne Angelo ama0002@auburn.edu.

     

    “Hope, Resilience, and Feminist Political Agency in French-Language Online Participative Culture”

    While increasing critical attention has been placed on social media and (micro)blogging as a means of political discourse, this discussion has often focused on the products of online participative culture, rather than on the root causes that led individual actors to adopt glocalized forms of political action. This is especially the case with women’s online activism, which has historically operated outside of institutionalized avenues of social discourse and has consequently offered a privileged means of self-expression and collective association that transgresses – or at the very least, calls into question – gendered norms and societal expectations. In accordance with the MMLA’s 2025 presidential theme, Women in French invites papers that examine how productive dimensions of hope and social resilience have led women to leverage the participative culture of the Internet as a means of engaging with public opinion and advocating for social change.

    We invite submissions from all Women in French members, regardless of their geographic location, and offer a complimentary one-year membership to new members.

    Possible topics include, but are certainty not limited to:

    • Women’s motivations for glocal political activism in Francophone Europe (e.g., antiracist marches, women’s marches, etc.) or the MENA region (e.g., the Arab Spring, the Hirak, the Thawra, etc.)
    • The differential motivations for employing – and the different utility of – social media and online activism in “Western”, “Third World”, and “Decolonial” feminism
    • Digitally mediated forms of Sisterhood and the rise of intersectional forms of solidarity (e.g., feminism and antiracism, decolonial activism and antifascism, etc.)

    Please submit a 250-word abstract and brief bio by April 25, 2025, to Eric Wistrom, wistrom@uwalumni.com.

  • 30 Mar 2025 6:57 PM | Women in French Admin (Administrator)

    Women in French Sessions

    2025 South Atlantic Modern Language Association Conference

    Atlanta, Georgia

    November 6-8, 2025

    https://southatlanticmla.org/

     

    1.“Femmes écrivains à la croisée des savoirs / Women Writers at The Crossroads of Knowledge” 

     

    This panel aims to foster critical discussions on contemporary women writers who are at the crossroads of several cultures, languages and disciplines. Throughout the first 25 years of the 21st century, women writers have been responsible for ideas, concepts, and theories to circulate between literature, sociology, history, and academia. For instance, Kaoutar Harchi is a French-Moroccan novelist but also a sociologist who has written about Francophone Algerian writers; Nadia Yala Kisukidi is a French-Congolese philosopher writing about African philosophy but also a novelist exploring the theme of dissociation in her first novel taking place in France; Catherine Cusset is a French writer who wrote many essays and articles about 18th century culture and literature before publishing her autofictions, many of them taking place between France and the United States. The goal of this panel is to explore women writers who navigate different geographical spaces and cultures and therefore contribute to the circulation of knowledge in various disciplines. Please send abstracts (200-300 words) in French or in English by May 15, 2025 to Stève Puig (puigs@stjohns.edu)

     

    2. “Other” Francophonies: French and Francophone Women Creators Reshaping the Field

     

    French and francophone literature is a vast, continually evolving landscape. It has been transformed by an increasingly globalized world, as well as by an increased awareness of the effects of colonialism and post-colonialism.  Currently, there is an increasingly visible presence of migrant/ immigrant authors and the voices of what one could consider “other francophonies”.  This panel will examine the contributions of French and francophone women authors, filmmakers, and artists belonging to ethnic minorities and populations previously less prominent in the field. Possible questions for consideration: how is the work of ethnic minority women in French and francophone literature changing the literary landscape? How are these women creators pushing back against presumptions about their identities or their work? How can scholars better capture the diversity of this growing literary landscape of francophone literature incorporating, among others, francophone African, Caribbean, Oceanic, Québecois, East-Asian, and Eastern European authors? What role does gender play in subjects chosen by these women creators, and in the narrative and aesthetic strategies they employ in their works? How can teaching these “other francophonies” be a powerful pedagogical tool for helping students understand how knowledge is not a static commodity but a dynamic, collaborative process of mutual understanding and collective empowerment.  Please send a 250-word abstract in English or French by May 15, 2025 to organizer: Cathy Leung (CLEUNG11@FORDHAM.EDU) along with presenter’s academic affiliation, contact information and A/V requirements. 

     

    3. Knowledge from the cracks

     

    Striving for the liberation of the feminist subject, feminist studies have uncovered various strata of society.However, the perpetuation of class and privilege has unfortunately resulted in the continued replication of the hegemonic structures that feminism strives to dismantle. This contradiction suggests that the dominant power structures within feminism may control and manipulate the marginalized layers of society. The Enlightenment presents Marie-Antoinette’s invention of an expensive lifestyle, Louise d'Épinay’s invention of taste and refinement of fashion, Olympe de Gouges’ social reform that challenges conventional views and conception of the role of women as citizens, Émilie du Châtelet’s engagement with episteme, Angélique du Coudray’s pioneering midwifery, etc. Taste, art, fashion, care, style, and savoir-vivre have been within the dictates of the privileged. While their achievements are laudable, they show creativity within a single stratum of society. How about the paysanne, the slave, the servant, the marginal, the minority? These live in the periphery with minimal visibility but full creative capacity, concealed by their social condition. This panel seeks abstracts on how minority women have contributed to knowledge in French and Francophone literature. How have minority women developed episteme and/or adapted the popular culture to their invisibility, scarcity, marginality, and language? How do/have French and Francophone minority women writers, artists, painters, stylists, philosophers, theorists, filmmakers, etc., contribute(d) to knowledge? Send a 200-word abstract in French or English by 15th May 2025, to the organizer: Patience Odeh patience.odeh@uconn.edu, along with the presenter’s academic affiliation, contact information, and A/V requirements.

     

    4. Women, Knowledge, and Cultural Creation in the Francophone World

     

    This panel invites proposals exploring how women in French and Francophone contexts have produced, circulated, or contested knowledge in literature, film, media, or other cultural spheres. Papers might address how women’s intellectual labor has shaped scholarly, artistic, or community-based understandings of the world; the influence of social, political, or institutional forces on the dissemination of women’s ideas; or the role of gender in the creation, reception, and preservation of new or subversive knowledge. Approaches may include (but are not limited to) literary studies, visual and performing arts, translation studies, cultural anthropology, historical perspectives, or interdisciplinary reflections on women’s epistemological contributions. We especially welcome perspectives on underrepresented voices, marginalized communities, and creative expressions that illuminate the connections between women’s knowledge and social transformation. By featuring diverse methodologies and critical frameworks, this panel aims to foster a dynamic conversation on the evolving intersections of gender, power, and cultural production in Francophone spaces. Submit your abstracts (250 words) and short bio (100 words) in either French or English to annabelle.hicks@uconn.edu by May 15, 2025.

     

    5. Roundtable: Colonialism’s Lasting Legacy: Gendered Power Dynamics in Postcolonial African Societies

     

    We will explore the persistence of patriarchal traditions, the marginalization of women in postcolonial politics, and how colonial legacies still inform gender relations in contemporary African societies, calling for a reevaluation of postcolonial gender studies. The introduction of European colonialism and its gender norms imposed a new, Western-centric framework that redefined power and social roles, particularly through the creation of the "woman" as a category. A good example of these complexities is the reimagining of gender, in Oyeronke Oyewumi’s view, as a direct consequence of colonialism, reshaping social structures in ways that marginalized African women and created hierarchies based on Western ideals. Maria Lugones stated that the colonial distinction became a mark of the human and mark of civilization, she said “Only the civilized are men or women.”  Some questions for discussion will include but are not limited to: how did colonialism alter the material and political structures of African societies and also deepen gender inequalities?

    Submit your abstracts (250 words) and short bio (100 words) in either French or English to Diweng Mercy Dafong at mdafong@ua.edu. Submission deadline May 15, 2025.

     

    6. Round table: Empowering students: Teaching French and Francophone Women Authors

     

    French and Foreign Language Departments face increasing pressures on enrollment. At the same time, they are being charged with reevaluating their missions and methods in helping students acquire the knowledge and skills necessary to succeed in the 21st century workforce. Teaching French and Francophone women writers, authors, and filmmakers can be a powerful tool in reaching diverse student populations and bringing in students who might not have considered taking French. In a world dominated by men, French and Francophone women creators have had to find strategic, innovative, and compelling ways to make themselves visible and heard.  This panel explores how the teaching of French and Francophone women authors can increase student interest while giving them the knowledge and skills to foster deeper interpersonal connections, advance social justice, and expand global consciousness.  Possible questions for consideration: How can women authors draw power from the obstacles they face and use this force to create change in the arts, in politics, and in social and intellectual realities? How does studying French and Francophone women creators help students better understand the intricate social, cultural, and ideological dynamics in the world they are entering? 

    Please send a 250-word abstract in English or French by May 15, 2025 to organizer: Cathy Leung, CLEUNG11@FORDHAM.EDU along with presenter’s academic affiliation, contact information and A/V requirements.

  • 8 Sep 2024 6:59 PM | Women in French Admin (Administrator)

    39e Congrès International du CIÉF au Cap, en Afrique du Sud, du 9 au 15 juin 2025 

    Thème directeur du congrès : Circulation(s)

    Le Cap, du 9 au 15 juin 2025

     

    L'édition 2025 du congrès du Conseil International d'Études Francophones (CIÉF) se déroulera au Cap, en Afrique du Sud. Cette région d’une riche complexité, située au carrefour des circulations australes, nous invite à réfléchir sur les circulations de toutes sortes, ce qui sera le thème directeur de notre congrès.

     

    Ville dynamique et multiculturelle, Le Cap est nichée entre la célèbre Montagne de la Table et le vaste océan Atlantique. Connue pour sa riche histoire, sa diversité culturelle et son paysage socio-économique dynamique, Le Cap constitue un cadre idéal pour nos discussions sur les circulations. Le rôle historique de la ville en tant que port et son statut contemporain de capitale parlementaire et de pôle d'innovation et de créativité en font un lieu approprié pour explorer les complexités des mouvements et des échanges dans le monde francophone et dans la francophonie australe. 

     

    Dans un monde globalisé où l'information, les populations et les biens circulent plus rapidement que jamais, nous souhaitons engager une réflexion et une conversation dynamiques sur la notion de circulation(s). L'accélération de ces échanges a des implications profondes sur le fonctionnement des sociétés, les interactions culturelles et la façon dont les individus combinent leurs identités et leurs expériences. L'Afrique, souvent perçue comme une entité monolithique, est en réalité un véritable carrefour de migrations internes et externes, et de circulations de populations, d'idées, de technologies et de cultures multiples, diverses et variées. Cette dynamique est particulièrement prégnante dans les sociétés diversifiées et vibrantes du continent, chacune avec ses contextes historiques et contemporains uniques.

     

    Des anciennes routes commerciales qui reliaient les royaumes africains à l'Asie et à l'Europe, aux autoroutes numériques contemporaines qui facilitent la communication instantanée et l'échange culturel, le concept de circulation en Afrique est multiforme et historiquement enraciné. Les schémas migratoires, volontaires et forcés, ont façonné les paysages démographiques et culturels, conduisant à une riche matrice de langues, de traditions et d'innovations. Les avancées technologiques, en particulier dans les communications mobiles et la connectivité internet, ont encore accéléré ces processus circulatoires, permettant de nouvelles formes d'activité économique, d'interaction sociale et de production culturelle.

     

    La circulation des idées et des pratiques culturelles remet en question et enrichit les traditions locales, favorisant des identités hybrides et de nouvelles formes d'expression. Ces processus mettent également en lumière le rôle du continent dans les réseaux mondiaux de production et d'échange de connaissances. En examinant ces diverses formes de circulation, nous visons à dévoiler les complexités et les contradictions qui définissent l'expérience en Afrique et dans la sphère francophone dans un contexte global. Nous espérons susciter des conversations qui reconnaissent non seulement les contributions du continent africain et des autres régions francophones aux mouvements mondiaux, mais qui engagent également de manière critique les défis et les opportunités qui découlent de telles circulations. Ce congrès cherche à rassembler des chercheurs avec diverses expertises pour explorer ces thèmes, favorisant une compréhension nuancée de la circulation dans le monde contemporain.

     

    Nous invitons les propositions de sessions complètes ou de communications individuelles qui abordent notamment les problématiques suivantes :

     

    - Circulation(s)

    - Acculturation, aliénation, assimilation 

    - Approches linguistiques, traduction, pédagogie

    - Catastrophes naturelles et désastres humains 

    - Communauté, langue, nation, déterritorialisation

    - Conflits, interactions et droits politiques, culturels, et/ou linguistiques

    - Convergences et divergences au féminin 

    - Centre(s) et périphéries de la francophonie 

    - Déplacements, exil, immigration, migration, traversées

    - Démocratie, néolibéralisme, néocolonialisme 

    - Dialogisme, polyphonie

    - Discours d’inclusion, pratiques d’exclusion / Rhétorique de la diversité, de l’exclusion, de la discrimination

    - Éco-critique, géo-critique, post-humanisme 

    - École multiculturelle, école républicaine 

    - Espace culturel

    - Esthétiques intermédiales: cinéma, bande dessinée, blogue, vidéo, rap, hip-hop, graffiti, arts de la rue etc. 

    - Expressions minoritaires

    - Figures de l’étranger, de l’immigrant, du métis

    - Formes artistiques de la créolisation culturelle « Nous » et/ou « les Autres » 

    - Identité, altérité, diversité 

    - Intersectionnalité classe/race/genre/sexe 

    - Le français – langue dominante, langue résistante 

    - Lieux de rencontre(s), marges, frontières, limites, seuils

    - Palimpseste, intertextualité, transtextualité

    - Pédagogies de l’empathie et de l’altérité 

    - Poétiques de la relation

    - Politiques relationnelles

    - Récits de voyage

    - Relation(s) critique(s)

    - Sociolinguistique et différence

    - Sociolinguistique des zones de contact 

    - Sociologie de l’amitié

    - Thématiques du conflit et de la fraternité 

    - Transferts culturels /Ethnolinguistique et transculturalité

    - Transnationalisme

     

    Afin d'encourager de manière interdisciplinaire le développement des études, de la recherche et des publications portant sur la littérature, la langue, la culture et les arts dans tout le monde francophone, le CIÉF accueille un large éventail de sessions regroupées sous ces thèmes. Nous acceptons également des propositions dans lesquelles la francophonie est un facteur principal, permettant aux participants de se rassembler autour de problématiques contemporaines, sous les grandes catégories de LANGUE-CULTURE-LITTÉRATURE-HISTOIRE-PÉDAGOGIE.

     

    Les appels pour les sessions complètes doivent être soumis avant le 15 octobre ; les sessions complètes et les propositions de communications individuelles doivent être soumises avant le 1er décembre 2024. Veuillez inclure un titre, un résumé (250 mots). Les soumissions et les demandes de renseignements peuvent être soumises sur le site du CIEF (https://secure.cief.org/wp/formcommunication/).

     

  • 28 Jul 2024 6:43 PM | Anonymous member (Administrator)

    Women in French: Representing Disability in French-speaking Literature and Media

    Chairs: E. Nicole Meyer (Augusta University) & Cyrielle Faivre (University of Calgary)

    This panel addresses representations in literature or other media of disabled women and/or women dealing with disability in their lives, whether societally, politically, individually or collectively. Approaches to cultural, societal, political, individual, and collective experiences welcome. Proposals dealing with literature, cinema, tv shows, podcasts, music and visual arts invited. Abstracts of 200-300 words in French or English welcome by October 1.

    https://cfplist.com/nemla/User/SubmitAbstract/21058

     

    Women in French: Accommodating Today's Student Angst and Access

    Chairs: Cyrielle Faivre (University of Calgary) & E. Nicole Meyer (Augusta University)

    This roundtable addresses questions of contemporary student access as well as existential angst in our French-speaking classrooms. Teaching has [r]evolved in ways that challenge our previous pedagogies and approaches to fostering student learning. Students have lost confidence in their future and somehow in higher education. We must (re)define our approach to this massive shift. Topics may include: neurodiversity, access and disability, depression and anxiety, as well as existential concerns and ways we have adapted or should adapt to them. Abstracts of 200-300 words in English or French welcome by October 1.

    https://cfplist.com/nemla/User/SubmitAbstract/21064

  • 4 Jul 2024 8:24 PM | Women in French Admin (Administrator)

    Esthétiques queer et enjeux sociaux : décentrements
    Colloque international
    19-20 juin 2025
    Clermont-Ferrand (France)

    Projet porté par le CELIS (Université Clermont Auvergne) en partenariat avec l’Équipe de recherche en études queer au Québec (EREQQ, Université de Sherbrooke et Université de Montréal).

    Comité d’organisation: Priscilla Wind (CELIS, Université Clermont Auvergne), Lucie Lavergne (CELIS, Université Clermont Auvergne), Marlène Barroso-Fontanel (CELIS, Université Clermont Auvergne), Flora Roussel (Université de Montréal), Domenico Beneventi (EREQQ, Université de Sherbrooke), Isabelle Boisclair (EREQQ, Université de Sherbrooke), Quentin Petit Dit Duhal (HAR, Université Paris Nanterre).

     

    Si, dans les Amériques, les recherches s’intéressent déjà depuis une trentaine d’années aux études queer qui se déclinent dans les différents domaines des sciences humaines (sociologie, philosophie, arts, littératures, histoire, etc.), en France, ce champ de recherches n’a fait son apparition que récemment, popularisé principalement à travers la pensée théorique de Judith Butler (Trouble dans le genre n’est traduit qu’en 2005, Défaire le genre en 2016), mais aussi les écrits de Sam Bourcier (Queer zones, 2001-2011). Il s’étend depuis ces dernières décennies aux arts et aux littératures (Hélène Marquié, Muriel Plana).

    « Queer » est un terme inclusif qui désigne des personnes qui ne s’inscrivent pas dans les normes identitaires sociales blanches, cisgenres, hétérosexuelles et/ou dyadiques, et qui recouvrent une multiplicité d’expressions de genre.

    « Ici [aux É.-U.], la critique queer des effets normatifs et excluants de l’identité “gay et lesbienne” est née de la revendication de la prise en compte des différents “autres”, des placés en dehors, des “intersections” identitaires (les lesbiennes, les chicanas, les pédés cuir, etc.) » (Preciado, préface à Bourcier, Queerzones 2018, p. 13)

    Signifiant étymologiquement, dès le début du XVIe siècle, « personne excentrique » en écossais et « de travers » en irlandais et en anglais (Sayers, 2005, p. 16), le mot, aujourd’hui symbole notamment sémiotique et épistémique d’auto-détermination, était à l’origine utilisé comme une insulte, que se réappropria d’abord Gloria Anzaldúa en 1981 en associant le queer avec un militantisme à la fois féministe et antiracial. Dès 1987, ce terme devient support de réflexion (Teresa de Lauretis, Technologies of gender)□. La dimension politique du queer, quant à elle, continue de se développer en parallèle dans des mouvements militants tels que Queer nation et Act up pour dénoncer des normes hégémoniques qui oppriment politiquement, socialement et économiquement les personnes qui n’appartiennent pas à la majorité blanche cisgenre et hétérosexuelle.

    Au-delà des individus, le terme « queer » est donc compris comme « une posture dé-essentialisante qui offre la possibilité de se soustraire au jeu aliénant des identités », et comme une nouvelle « orientation » (Ahmed, 2006) pour la société, les relations, la politique, l’économie, l’écologie et bien entendu les arts et littératures.

    Que signifie alors queeriser l’art et quelles sont les stratégies et procédés esthétiques mis en place par les artistes pour décentrer le regard dominant ? Isabelle Alfonsi envisage l’art queer comme une « esthétique de l’émancipation » (2019) en opposition à l’esthétique dominante et universalisante, et à même de proposer d’autres lignées pour les exclu·es de l’histoire de l’art officielle. Quels dialogues conceptuels s’instaurent entre les artistes queer, tant dans une perspective diachronique que synchronique ? Comment les décentrements du regard blanc nord-américain s’impriment-ils dans les glissements du terme entre les différentes langues, cultures, positions et vécus ?

    D’une part, l’accent sur la performativité des corps a fait ressortir dès les années 1970 une esthétique camp dont les héritages se perçoivent aujourd’hui encore à travers les diverses esthétiques drag dont on pourra interroger les applications contemporaines, entre scène néo-libérale (Montréal, 2018) et « théorie freak » à même de créer de nouvelles plastiques sociales (Lorenz, 2018). D’autre part, on peut envisager l’articulation entre les arts queer et les arts féministes et examiner la manière dont se constituent des esthétiques queer féministes qui peuvent se décentrer du « male gaze» (Mulvey, 1975) et « cis gaze » (McKenzie Wark, 2021).

    Si les esthétiques queer se matérialisent par « contagion » (Lorenz, 2018), en queerisant différentes figures, motifs et personnages, des ponts - éventuellement intersectionnels - sont érigés entre des points de vue variés (crip, gay/lesbien, trans*, antiraciste) qui entrent en dialogue par le biais des œuvres. Quelle est la particularité de ces différentes approches ? Quels échanges suggèrent-elles (par exemple, rhizomes, démembrement/remembrement, etc.) ?

    Dans une perspective sociopoétique, ce colloque aura pour objectif de mettre en lumière la pluralité des stratégies esthétiques et discursives en arts et littératures queer, ainsi que de nouvelles modélisations sociales qui en émergent (dystopies, réécritures, science-fiction, plastiques sociales, silhouettes posthumanistes). Quels contacts entre disciplines, arts et genres (au sens littéraire du terme cette fois) ces différentes modélisations produisent-elles?

    Pour ce colloque, qui se tiendra en présentiel, les contributions pourront porter sur tout type de corpus artistiques et/ou littéraires : arts de l’image (dessin, peinture, photographie, vidéo, etc.), littératures, arts de la scène et de la performance, etc. sous la forme d’études de cas, mais aussi de réflexions esthétiques formelles. Des performances et lectures-performances pourront également être considérées.

    Les propositions de contribution (en français uniquement) ne devront pas dépasser 300 mots (soit 2000 caractères, espaces comprises) et devront être accompagnées d’une notice bio-bibliographique (5 lignes maximum). Les propositions devront être envoyées d’ici le 16 septembre 2024 à l’adresse suivante : conf2025esthetiquesqueer@gmail.com.


    MANIFESTATIONS SCIENTIFIQUES RÉCENTES :

    Dire, écrire, traduire les affects — enjeux queer et féministes, (CECILLE /Université de Lille, 26 janvier 2024)

    Danse et queer : du cabaret à la discothèque. Rôles et influences des scènes non institutionnelles sur les esthétiques chorégraphiques queer contemporaines (Pantin), 2023

    Draguer le musée et ses sources : la queerness face aux archives (Université d’été de la Bibliothèque Kandinsky, 2023)

    Queeriser l’esthétique (Figures de l’art n°39, 2021)

    Queer as art/Art as queer : Pratiques et méthodologies queer : bilan et perspectives

    ? (revue 20/21 siècles)

    L’art queer de la performance / Queer Art PerformanceColloque international

    (Université du Québec à Montréal, 2018)


    BIBLIOGRAPHIE

    AHMED, Sara. 2006. Queer Phenomenology: Orientations, Objects, Others, Durham, Duke University Press.

    ALFONSI, Isabelle. 2019. Pour une esthétique de l’émancipation : Construire les lignées d’un art queer. Paris : éditions B42.

    ANZALDÚA, Gloria. 2022. Terres frontalières : la nouvelle mestiza. Paris : Cambourakis.

    BERNSTEIN Robin. 2006. Cast Out : Queer Lives in Theater, Ed. Robin Bernstein, The University of Michigan Press.

    BOISCLAIR, Isabelle, Guillaume P. GIRARD et Pierre-Luc LANDRY (dir.) 2020. QuébeQueer. Le queer dans les productions littéraires, artistiques et médiatiques québécoises, Presses de l’Université de Montréal, Collection « Nouvelles études québécoises », 509 p.

    BOURCIER, Sam. 2001-2011. Queer zones : la trilogie, Paul B. Preciado (préf.), Paris, Éditions Amsterdam.

    BRENNAN, Niall et GUDELUNAS David. 2017. RuPaul’s Drag Race and the Shifting Visibility of Drag Culture : The Boundaries of Reality TV, Springer International Publishing AG.

    CAMPBELL Alyson Campbell et FARRIER Stephen. 2015. Queer Dramaturgies : International Perspectives on Where Performance Leads Queer, Londres, Palgrave Macmillan.

    CASE Sue-Ellen. 2009. Feminist and Queer Performance, New York, Palgrave Macmillan.

    DELILLE Damien, « Pour une histoire queer de l’art : récits alternatifs et expériences de déplacement », Perspective, n°2, 2022, p. 229-248.

    DE LAURETIS Teresa. 2007. Théorie queer et cultures populaires : de Foucault à Cronenberg, Sam Bourcier (trad. fr. et éd.), Paris, la Dispute.

    GETSY David (dir.). 2016. Queer. Documents of Contemporary Art, Londres/Cambridge, Whitechapel Gallery/The MIT Press, p. 48-52.

    JONES Amelia et SILVER Erin (dir.). 2016. Otherwise: Imagining Queer Feminist Art Histories, Manchester, Manchester University Press.

    LEBOVICI Élisabeth. 2010. « Généalogie Queer »Critique, n° 759-760 : « À quoi pense l’art contemporain ? », p. 670-681.

    LORD Catherine et MEYER Richard. 2013. Art & Queer Culture, Londres: Phaidon Press.

    LORENZ, Renate. 2018. Art queer. Une théorie freak. Paris : éditions B42.

    MUÑOZ José Esteban. 1999. Disidentification: Queers of Color and the Performance of Politics, Minneapolis: University of Minnesota press.

    MUÑOZ José Esteban. 2021 Cruiser l’utopie – L’après et ailleurs de l’advenir queer

    (Traduit de l'anglais par Alice Wambergue), Dijon: Les presses du réel.

    PRESTON, VK. 2020. “Performance, Climate, and Critical Art”, Theatre Journal 72 (2), ed. Margherita Laera.

    PRYOR Jaclyn. 2017. Time Slips: Queer Temporalities, Contemporary Performance, and the Hole of History, Evanston (Illinois): Northwestern University Press.

    ROMAN David. 1998. Acts of Intervention : Performance, Gay Culture, and AIDS, Indiana: Indiana University Press.

    SAYERS, William. 2005. « The Etymology of Queer », ANQ: A Quarterly Journal of Short Articles, Notes and Reviews, vol. 18, n° 2, p. 17-19. https://doi.org/10.3200/ANQQ.18.2.17-19 , p.17-19.

    SHEPARD Benjamin. 2009. Queer Political Performance and Protest, Oxford: Routledge.

    STEORN Patrick. 2017. « Du queer au musée : réflexions méthodologiques sur la manière d’inclure le queer dans les collections muséales », Culture et Musées, Musées au prisme du genre, no 30, p. 31-45.

    VILLEMURE Frédérique. 2015. « Le dissolvant du queer est-il soluble dans l’air ? », dans Muriel Plana et Frédéric Sounac (dir.), Esthétique(s) queer dans la littérature et les arts. Sexualité et politiques du trouble, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, p. 111-118.

    WARK McKenzie. 2021. « The Cis Gaze and Its Others (for Shola), e-flux Journal, n° 117, p. 1-9.


  • 11 May 2024 8:30 PM | Anonymous member (Administrator)

    Féminisme(s), quel(s) féminisme(s) ? redécouvrir l’activisme féminin des femmes franco-musulmanes.

    Parler des mouvements activistes des femmes franco-musulmanes comme de l’émergence d’un féminisme islamique ne va pas forcément de soi, surtout pour les femmes militantes pour la reconnaissance des droits des femmes. Pourtant les critiques qu’elles font du système patriarcal imposé à leurs nations par la colonisation et les espaces politiques qu’elles ont progressivement conquis ne les rapprochent pas nécessairement des féministes occidentaux. En effet, on remarque un éloignement progressif des féminismes à l’occidental et l’émergence d’un aspect unique d’un activisme féminin autre marqué par un certain équilibre entre le l’orient et l’occident.

    Nous invitons les présentations qui explorent les aspects de ce nouvel élan de l’activisme féminin dans de multiples formes de création en français ou en anglais, y compris, mais sans s'y limiter, l'autofiction, l'autobiographie, le cinéma, les romans graphiques, les romans, les poèmes, la musique, les podcasts, etc.

    Veuillez soumettre en français ou en anglais avant le 30 août 2024, des résumés de 250 à 300 mots et une brève biographie.

    Latifa Zoulagh, PhD.
    Assistant Professor of French and Francophone Studies at Bowie State University, MD.
    latifazoulagh@gmail.com

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